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Engagement et résultats :

D’après la dernière étude de l’Institut Gallup « State of the Global Market Place »,  l’engagement des collaborateurs agit directement sur les résultats, au point d’en faire la différence déterminante entre organisations.

Les unités où l’engagement des collaborateurs est le plus généralisé,  ont enregistré  une productivité et rentabilité plus haute et de meilleures évaluations de leurs clients. De plus, l’absentéisme et et les incidents de sécurité sont significativement plus faibles que ceux des 25 % d’unités montrant le plus de désengagement des collaborateurs. Les bénéfices par action s’avèrent également plus hauts – de 147 % (EPS) – que chez leur concurrence (comparaisons 2011-2012).

Le dégagement actif impacte les économies du monde entier. Gallup estime, par exemple, que pour les États-Unis, le dégagement actif coûte jusqu’à 550 milliards de dollars par an. En Allemagne, il atteint jusqu’à 138 milliards d’euros annuels. Au Royaume-Uni, les salariés activement désengagés coûteraient au pays  jusqu’à 70 milliards de livres.

Obtenir l’étude de Gallup : » Report State of the Global Workplace – Employee 2013″

Pourquoi leadership ET coopération?

>   L’évolution du leadership d’aujourd’hui ne peut plus rester l’apanage du chef.  L’organisation performante facilite le leadership à tous les niveaux de l’organisation, en mettant en oeuvre :

1. Une organisation et une culture qui favorisent l’évolution constante du leadership de chacun des membres de l’organisation au profit d’un projet commun conforme au sens que chacun donne à sa vie et au bonheur d’une véritable contribution.

2. Des coordinations qui facilitent l’expression des leaderships de chacun

3. Des leaders qui ont une recherche de connaissance de soi permanente leur permettant de clarifier leur choix et d’être alignés avec leur identité authentique.

4. Des leaders qui savent maintenir et faire évoluer leur intelligence relationnelle pour rendre audibles et mobilisantes leurs intentions.

>    La compétition n’est plus le seul facteur de performance. La coopération, malgré sa difficulté de mise en oeuvre, devient le facteur incontournable pour les performances  futures.

Ceci implique :

1. Une conscience, une pratique et une (ré)évaluation périodique des enjeux, des valeurs et de la contribution communs.

2. La maîtrise de modes et processus de travail qui rendent la coopération performante.

3. Des individus conscients et confiants en leur leadership personnel et celui des autres.

4. Des attitudes et une intelligence relationnelle qui favorisent la coopération, même en situation de divergence d’objectifs et de conflits.

Ci-contre : citation de Clarence Francis, ancien PDG de General Foods dans les années 50 (photo : courtoisie d’Isaac Getz, professeur à l’ESCP et auteur du best-seller en management « Liberté & Cie, Quand la liberté des salariés fait le bonheur des entreprises »).